L’Avare de Molière

Harpagon, un vieillard acariâtre, a décidé de se marier sur ses vieux jours. Il jette son dévolu sur Mariane, une jeune et belle jeune fille qui vit près de chez lui, sans savoir qu’elle est l’amante de son propre fils, Cléante.

De son côté, Elise, la fille d’Harpagon, est tombée amoureuse de Valère mais ce dernier n’a pas d’argent.

Or Harpagon adore l’argent, c’est un avare, et il est hors de question de marier ses enfants sans que ça lui rapporte quelque chose.

Heureusement, La Flèche, valet de Cléante, est là pour aider son maître, et s’il peut se venger du méchant Harpagon en même temps, il ne dit pas non.

Écrite en 1668, L’Avare est une des pièces les plus célèbres de Molière. Il s’agit ici d’une comédie de caractère, c’est-à -dire qu’on se moque d’un des défauts du personnage principal en l’exagérant.

Molière critiquait par le rire la société de son temps, notamment en se moquant de la bourgeoisie et des mariages arrangés.

Tous les élèves de 3e iront voir une représentation de L’Avare le mardi 21 mars à l’Espace Bernard Dague. Nous partirons à 14h et serons de retour à 17h.

L’Avare a également été adapté en film par Louis de Funès, grand comédien français. Voici un extrait de ce film, une scène muette, inventée par l’acteur, qui illustre bien l’avarice d’Harpagon. Le personnage est en effet à l’église pour prier quand une femme passe dans les rangs pour demander de l’argent pour les pauvres...